Les 5 leçons de leadership de Jean-Paul II

La solitude d'Andreas à la veille de Noël

La veille de Noël 1986, Andreas Widmer effectue son premier service en tant que Garde suisse au service du pape Jean-Paul II, son patron, pour la première fois.

La première rencontre entre les deux a eu lieu alors que saint Jean-Paul II sortait de la porte de son appartement papal et s'apprêtait à célébrer la messe de minuit. Qui aurait cru, pour le jeune Widmer, que Karol Wojtyla allait, à ce premier moment, lui faire une impression indélébile !

C'est la grande capacité du pontife à être dans ce qu'il fait qui lui a fait prendre conscience des circonstances personnelles que traversait le jeune garde suisse novice. Des circonstances qui l'ont mis mal à l'aise, jusqu'à ce que saint Jean-Paul II engage la conversation.

Widmer était jeune, il se languissait de sa famille au milieu de la Noël et il se sentait un peu déprimé et manquait de confiance en lui. Il n'avait discuté de ce sentiment avec personne.

Jean-Paul II s'est approché de lui et lui a dit : "Il est clair que c'est votre premier Noël loin de chez vous ! J'apprécie beaucoup le sacrifice que vous faites pour l'Église. Je vais prier pour vous ce soir à la messe". Aucun de ses collègues et amis n'avait remarqué son angoisse cette nuit-là.

Il fallait que le leader de 1,2 milliard de catholiques le remarque et lui donne une leçon sur le leadership de celui qui est prêt à servir.

Encouragé les gens à voir grand

Et de garder les yeux levés et fixés au loin. "John Paul avait toujours la perspective de toute ma vie lorsqu'il me parlait. Je suis convaincu que c'est une conséquence naturelle de ses longues années de dévouement à l'université en tant qu'aumônier.

Une fois, il s'est arrêté pour me parler. Il voulait savoir comment j'allais et si j'aimais beaucoup ou peu le métier de garde suisse. Je lui ai parlé de mes occupations et de mes préoccupations, toutes axées sur le court terme.

Il m'a aidé à passer d'une vision à court terme à une vision à long terme pour le reste de ma vie. Selon Widmer, le pontife l'a toujours poussé à atteindre des objectifs plus élevés et à ne pas rester coincé dans la médiocrité. "Il m'a poussé à voir grand.

Saint Jean-Paul II était totalement impliqué dans chaque conversation.

"Chaque fois que j'ai parlé à Juan Pablo, Même lorsque je passais juste pour dire bonjour, il me faisait sentir que j'étais la raison pour laquelle il se levait le matin.

Revenons à la première rencontre de Widmer avec son nouveau patron en cette veille de Noël. Widmer admet qu'il s'est senti triste et déterminé à quitter le service. Il pensait à l'époque qu'il avait fait une énorme erreur en s'engageant dans le Corps des gardes suisses.

Lorsque le pape a quitté son appartement, il aurait pu simplement passer devant. "Mais il ne s'est pas contenté de passer devant. Il s'est arrêté et a réalisé que j'étais troublé et la vraie raison de mes circonstances. Il avait une fine capacité à remarquer les choses au moment précis, à capter le véritable sentiment des gens qu'il croisait."

Jean Paul a fait en sorte que les gens se sentent spéciaux parce qu'il était présent. C'est un trait commun à un leader qui inspire les gens.

"Les personnes qui me disent qu'elles travaillent pour des leaders inspirants commentent presque toujours que leur patron leur donne l'impression d'être la personne la plus importante de la pièce à ce moment-là et que leur patron se préoccupe sincèrement de leur bien-être.

Il a montré aux gens qu'il croyait en eux

"Jean Paul avait plus de foi en moi que je n'en avais en moi-même", a déclaré Widmer. "Cela a renforcé mon estime de soi et m'a permis d'accomplir plus que je n'aurais cru possible. Il a cru en moi avant moi.

Les leaders qui inspirent croient aux gens, souvent même plus qu'ils ne croient en eux-mêmes et plus fortement. Nous avons l'exemple de millions de jeunes dans le monde dont l'estime de soi a grandi parce que Jean-Paul II les a inspirés en croyant en leur potentiel et leur a laissé le message "N'ayez pas peur".

Il considérait le travail comme une opportunité et non comme un fardeau.

Selon Widmer, "Jean-Paul II a parlé du travail non pas comme un fardeau mais comme une opportunité de devenir ce que nous sommes appelés à être. Il croyait fermement que c'est le travail ce qui nous rend vraiment humains.

Jean Paul croyait que lorsque nous travaillons, nous ne nous contentons pas de "faire plus" ; dans sa lettre encyclique Laborem Exercens le pape a écrit : "Le travail est une dimension fondamentale de l'existence de l'homme sur terre".

Célébrer et encourager l'esprit d'entreprise

Jean-Paul II a célébré le phénomène de l'esprit d'entreprise car créer quelque chose à partir de rien est un aspect fondamental de toute spiritualité.

"Tout comme les croyants ont foi en leur Créateur, l'entrepreneur doit avoir foi en sa vision, en la capacité de son équipe à mettre en œuvre cette vision et en le fait que ce qu'il entreprend est intensément lié à quelque chose de plus grand que lui".

Jean-Paul II a convaincu Widmer que l'esprit d'entreprise était une excellente voie sur laquelle construire sa vie, une voie sur laquelle il pourrait utiliser son cadeauxL'objectif du projet est d'aider les enfants, les talents et les idées à déployer tout leur potentiel et à participer ainsi à l'œuvre de création.

Trois fondements qui contribuent à la pertinence de l'Église catholique

Découvrez l'importance des fondations qui soutiennent l'Église catholique et comment la Fondation CARF y contribue en promouvant l'éducation et la formation des prêtres. Découvrez pourquoi il est essentiel de soutenir ces initiatives.

L'importance des fondations dans le soutien à l'Église catholique

Les organisations d'aide et les fondations de l'Église catholique ne se contentent pas de soutenir la formation chrétienne, elles contribuent également à diverses œuvres caritatives et étendent leur impact aux régions du monde où les besoins sont les plus pressants.

En finançant des projets éducatifs, pastoraux et d'infrastructure, ces fondations veillent à ce que la mission de l'Église catholique continue de s'épanouir et d'atteindre tous les coins du monde, en particulier ceux qui en ont le plus besoin.

Soutenir la Fondation CARF, c'est promouvoir les vocations sacerdotales dans le monde entier.

Le site Fondation CARFest une organisation à but non lucratif qui se consacre à la promotion de la formation intégrale des prêtres et des séminaristes dans le monde entier. Fondée le 14 février 1989, elle s'est imposée comme une référence dans le domaine de la formation des prêtres et des religieux et du soutien à l'Église catholique dans le monde entier, en particulier dans les pays dépourvus de ressources.

La mission de la Fondation CARF est centrée sur la conviction qu'une formation solide et adéquate des prêtres est fondamentale pour la croissance sociale, spirituelle et morale de la société.

Par ses programmes de financement de bourses d'études, la Fondation CARF, grâce à ses bienfaiteurs et amis, facilite l'accès à une formation d'excellence dans des institutions prestigieuses telles que la Université pontificale de la Sainte-Croix à Rome et le Université de Navarre en Espagne.

Soutenir des institutions telles que la Fondation CARF n'a pas seulement un impact direct sur la vie des séminaristes, des prêtres diocésains et des religieux et religieuses, mais aussi sur les diocèses du monde entier dans lesquels ils servent.

Le site Le pape Benoît XVI a souligné l'importance de la formation des prêtres dans son encyclique Deus Caritas EstLa formation des prêtres est une tâche de grande importance pour la vie de l'Église. Les prêtres doivent être de véritables hommes de Dieu, dotés d'une solide formation intellectuelle et spirituelle". Cet engagement en faveur d'une formation intégrale est précisément ce que la Fondation CARF s'efforce d'offrir à ses bénéficiaires.

La Fondation CARF a eu un impact significatif dans le monde entier. Avec plus de 35 ans d'expérience, elle a contribué à la formation de plus de 30 000 prêtres, séminaristes et religieux de 131 pays.

Ce soutien se traduit par des milliers de personnes qui sont retournées dans leur pays d'origine et qui soulignent comment le soutien de la Fondation CARF leur a permis d'accéder à une formation qui aurait été inaccessible autrement, rendant possible le retour de ces connaissances et de ce dévouement dans leurs communautés. Cela génère un effet multiplicateur positif.

Aidez l'Église diocésaine dans le monde entier. Faites un don.

Autres fondations soutenant l'Église catholique

Il existe également de nombreuses autres fondations qui accomplissent un travail louable en faveur de l'Église catholique. Des fondations telles que l'Aide à l'Église en détresse (AED) et les Œuvres pontificales missionnaires (OPM) jouent également un rôle crucial dans l'évangélisation et le soutien aux communautés vulnérables.

Ces organisations, comme la Fondation CARF, dépendent de la générosité de donateurs individuels pour mener à bien leur mission.

Aider l'AED, c'est soutenir les chrétiens persécutés

Aide à l'Église en détresse (AED) est une organisation caritative pontificale internationale qui se consacre au soutien des chrétiens persécutés dans le monde entier.

L'AED a été fondée en 1947 et sa mission est de fournir une aide pastorale et humanitaire aux communautés chrétiennes souffrant de persécution ou de difficultés économiques.

L'organisation travaille dans plus de 140 pays et soutient l'Église catholique dans un certain nombre de domaines :

Reconstruction d'églises et de monastères : dans les régions dévastées par des conflits ou des catastrophes naturelles.
Soutenir les prêtres et les religieux : apporter un soutien financier à ceux qui consacrent leur vie au service de l'Église et de ses communautés.
Formation des séminaristes : financement de l'éducation et de la formation des futurs prêtres dans les régions où les ressources sont rares.
Programmes d'urgence : fournir une assistance immédiate dans les situations de crise humanitaire.

Le travail de l'AED est essentiel pour garantir que les communautés chrétiennes puissent maintenir leur foi et leur espérance, même dans les circonstances les plus difficiles.

Le pape François a souligné l'importance de soutenir les chrétiens persécutés : "Il y a plus de martyrs aujourd'hui que dans les premiers siècles. Ce n'est pas une exagération. Aujourd'hui, plus de chrétiens sont persécutés, torturés et tués à cause de leur foi en Jésus.".

Les Œuvres pontificales missionnaires ont pour mission de soutenir l'Église évangélisatrice.

PMO est un réseau mondial d'organisations catholiques qui soutiennent la mission d'évangélisation de l'Eglise dans le monde entier.

Fondée en 1822, l'OMP se consacre à la sensibilisation à la mission et à la collecte de fonds pour soutenir les missions dans les régions où l'Église est encore en développement. Les principaux domaines de soutien sont les suivants

Evangélisation et catéchèse : financement de programmes d'éducation et d'évangélisation pour diffuser la foi catholique.
Construction d'infrastructures : aide à la construction d'églises, d'écoles et de centres communautaires dans les régions où l'Église se développe.
Formation des responsables locaux : fournir des ressources pour la formation des catéchistes, des responsables laïcs et des séminaristes.
Assistance sociale et caritative : soutient des projets qui améliorent les conditions de vie des communautés dans le besoin, tels que les cliniques de santé, les programmes alimentaires et le développement communautaire.

PMS travaille en étroite collaboration avec les diocèses locaux et les congrégations religieuses pour s'assurer que les ressources parviennent là où elles sont le plus nécessaires, renforçant ainsi la présence et la mission de l'Église dans le monde.

Saint Josémaria Escriva de BalaguerLe fondateur de l'Opus Dei a souligné l'importance de l'évangélisation et le rôle de l'éducation religieuse : "C'est dans l'éducation, dans l'enseignement, que se forgent les hommes et les femmes de demain.". Ce principe guide de nombreuses fondations telles que l'OMP dans leur travail missionnaire et éducatif.

Le rôle crucial des fondations dans le soutien à l'Église

Qu'il s'agisse de l'AED, du PMO ou de la Fondation CARF, elles représentent un pilier fondamental dans le soutien et la croissance de l'Église catholique. Ces fondations ne se contentent pas de fournir les ressources nécessaires à l'action de l'Église catholique. formation des prêtres et la construction d'infrastructures, mais aussi offrir un soutien spirituel et moral à de nombreux diocèses confrontés à une réelle adversité.

En faisant des dons à ces fondations, les bienfaiteurs soutiennent directement l'Église catholique et la promotion de la foi catholique aux quatre coins du monde.

Aidez l'Église diocésaine dans le monde entier. Faites un don.

Acércate al Sagrario, par José Manuel Iglesias

"Nous devons nous efforcer de découvrir le merveilleux mystère des innombrables Tabernacles - tabernacles - qui forment des constellations de lumière visibles seulement par les anges et les croyants qui couvrent la surface de la terre".

Jésus est présent dans le tabernacle... Il s'offre en nourriture.... L'auteur du livre Acércate al Sagrario, Don José Manuel Iglesias, nous conseille que "ce que nous devons faire, c'est leur rendre visite et désirer le recevoir.

Il n'y a rien de plus efficace que la piété eucharistique sur le chemin de la sainteté !

Là, dans le tabernacle, il nous attend.... Il attend que nous nous approchions, que nous le rencontrions, que nous nous identifiions à lui !

Un théologien de Betanzos (Coruña) qui s'intéresse au Tabernacle

Don José Manuel est prêtre et diplômé en théologie, issu de la première promotion de l'Institut de théologie de l'Université de Paris. Université de Navarre. Il était également membre de la première promotion de l'école secondaire de sa ville natale, Betanzos.

Son travail sacerdotal se déroule dans de nombreux centres éducatifs et paroisses du diocèse de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il collabore aussi occasionnellement avec les médias. Il est l'auteur, entre autres, des livres suivants : La visita al Santísimo, Las comuniones espirituales, Una costumbre de siempre : la acción de gracias, Tratar a Jesús -Cartas de un párroco-, Vida eucarística.... Comme on peut le voir dans ces livres, le père José Manuel aime se centrer sur le tabernacle.

sagrario custodia — **Sagrario garde de Granda.**

Ce nouveau livre de 143 pages seulement est divisé en quatre grands chapitres, sans compter l'introduction, les conclusions et le chapitre préliminaire. Ce sont des pages simples, proches et faciles à lire, qui reconnaissent avant tout qu'Il a voulu rester avec nous caché dans le pain ; une folie qui est le raffinement de l'Amour pour tous les hommes et toutes les femmes de tous les temps. Mais pour être reconnaissants de cette folie, nous devons apprendre ou améliorer notre culture eucharistique et notre approche du tabernacle, où Il nous attend toujours.

Comme l'a déjà conseillé Saint Josémaria Depuis le début de sa prédication, nous avons dû "prendre d'assaut" les tabernacles, chercher les tabernacles, dit Don José Manuel. Et dans les villes d'aujourd'hui, la tâche devient un peu plus complexe, car les églises sont moins visibles que par le passé et se fondent dans les autres bâtiments. Il est donc difficile de "passer inaperçu devant le Seigneur présent dans ce tabernacle, peut-être solitaire, ou presque ignoré, dans tant d'églises, de chapelles, d'oratoires...".

Apprendre la civilité de la piété devant le tabernacle

Le petit livre dBolsillo, par Editorial Palabra, nous invite, par des expériences proches de nous, à savoir être, à savoir entrer dans une église ou une chapelle, à montrer le plus grand respect pour Dieu présent dans le tabernacle, à le reconnaître dans le silence et la prière.

Et pour connaître Jésus, nous devons faire l'effort de nous concentrer pour le traiter et nous connaître nous-mêmes. Même si "parfois il nous suffit d'être là, cloués au tabernacle, pour le regarder, pour lui tenir compagnie". Et comme le disait le paysan, "je le regarde et il me regarde, c'est ainsi que nous nous comprenons".

acercate-al-sagrario-jose-manuel-iglesias- — Couverture du livre de José Manuel Iglesias : Acércate al Sagrario.

Je pense que vous êtes ici

Ce chapitre explique la valeur et la puissance de la communion spirituelle lorsque la distance ou tout autre obstacle nous empêche de nous approcher d'un tabernacle pour recevoir des mains du Saint-Esprit. prêtre la sainte communion. Don José Manuel nous invite à faire de toute notre journée une messe continue. C'est ainsi, enseignait saint Josémaria, qu'étroitement unis à Jésus dans l'Eucharistie, nous parviendrons à une présence continue de Dieu, au milieu des occupations ordinaires propres à la situation de chacun dans ce pèlerinage terrestre, en cherchant le Seigneur en tout temps et en toute chose.

Le livre "Come to the Tabernacle" se termine par un chapitre très spécial consacré à "The Mme du Tabernacle" : la Mère du Seigneur Sacramentel qui, étant le premier tabernacle dans l'histoire de l'humanité, accompagne toujours son Fils dans toutes les Eucharisties du monde.

Pour enflammer notre foi et notre amour pour Jésus Eucharistique, notre Mère est le meilleur et le plus admirable exemple.

Saint Josémaria Escriva, 26 juin

Vie de saint Josémaria Escriva de Balaguer

Famille (1902 - 1914)

Josemaría Escrivá de Balaguer est né le 9 janvier 1902 à Barbastro, Huesca. Ses parents s'appelaient José et Dolores. Ils lui ont inculqué, ainsi qu'à ses cinq frères et sœurs, les coutumes chrétiennes dès leur plus jeune âge. La confession, la communion quotidienne, la importance de la prière et la charité.

Vocation (1914 - 1918)

Plus tard, la mort de trois jeunes sœurs et la faillite financière de la famille lui font prendre conscience de le deuil et le chagrin. Cette expérience l'a fait mûrir et a tempéré son caractère expansif et joyeux. En 1915, la famille a déménagé à Logroño, où son père a commencé un nouveau travail.

Un hiver, alors qu'il neigeait abondamment dans cette ville, Josémaria Escriva de Balaguer, après avoir vu quelques-uns de ses amis, se rendit compte qu'il n'y avait pas d'autre solution que d'aller à l'école. empreintes de pieds nus dans la neige d'une religieuse carméliteIl sent que Dieu attend quelque chose de lui, mais il ne sait pas exactement quoi. Il se demande alors : "Si les autres font tant de sacrifices pour Dieu et pour leur prochain, ne pourrais-je pas lui offrir quelque chose ?" C'est ainsi que naît dans son âme une agitation divine : "J'ai commencé à sentir l'Amour, à me rendre compte que mon cœur me demandait quelque chose de grand et que c'était de l'amour". Il pense qu'il pourra le découvrir plus facilement s'il devient prêtreIl a commencé à se préparer d'abord à Logroño, puis au séminaire de Saragosse.

Ordination sacerdotale (1918 - 1925)

À l'université de Saragosse, il a également étudié le droit, suivant le conseil de son père. José Escrivá est décédé en 1924, et Josemaría est resté à la tête de la famille. Il est ordonné prêtre le 28 mars 1925 et commence à exercer son ministère d'abord dans une paroisse rurale, puis à Saragosse.

Fondation de l'Opus Dei (1928 - 1936)

Josémaria Escriva de Balaguer s'est installé à Madrid en 1927 pour obtenir le diplôme d'avocat. doctorat en droit et exercer la ministère pastoral Il se voit confier cette tâche qui l'amène à côtoyer quotidiennement la maladie et la pauvreté dans les hôpitaux et les quartiers populaires de Madrid. Le 2 octobre 1928, Dieu lui fait voir ce qu'il attend de lui, et il se met à l'œuvre. fonde l'Opus Dei. Depuis ce jour, il travaille de toutes ses forces au développement de la fondation que Dieu lui a confiée.

Guerre civile espagnole (1936 - 1939)

Lorsque la guerre civile a éclaté en 1936, Josémaria Escriva de Balaguer se trouvait à Madrid, mais il a dû quitter le pays. la persécution religieuse l'oblige à se réfugier dans différents lieux. Il exerce son le ministère sacerdotal clandestinjusqu'à ce qu'il parvienne à quitter Madrid. Après avoir traversé les Pyrénées vers le sud de la France, il s'installe à Burgos.

Mission pastorale (1939 - 1945)

Il retourne à Madrid en 1939 à la fin de la guerre et termine son doctorat en droit. Dans les années qui suivent, Josémaria Escriva poursuit la mission de l'Opus Dei et dirige de nombreuses retraites pour les laïcs, les prêtres et les religieux.

Sa vie à Rome (1946 - 1965)

En 1946, il s'installe définitivement à Rome. Il y obtient le titre de Doctorat en théologie de l'Université du Latran. Il est nommé consultant auprès de deux congrégations du Vatican, membre honoraire de l'Académie pontificale de théologie et prélat honoraire de Sa Sainteté. Il est très proche du Pape pendant les préparations et les sessions de l'Assemblée générale. Conseil du Vatican II.

Expansion de l'œuvre en dehors de l'Espagne (1970 - 1975)

Afin de consolider la mission apostolique de l'Opus Dei, il voyage de Rome à différents pays d'Europe et d'Amérique latine. Il y tient également des réunions catéchétiques avec de grands groupes d'hommes et de femmes.

Décès

Le 26 juin 1975, Josemaría Escrivá de Balaguer meurt à Rome. De nombreux évêques et laïcs de différents pays demandent au Saint-Siège d'ouvrir sa cause de canonisation.

Canonisation de saint Josémaria Escriva de Balaguer

Le 17 mai 1992, Jean-Paul II a béatifié Josémaria Escriva de Balaguer. Dix ans plus tard, il l'a proclamé saint à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de Josémaria Escrivá de Balaguer. 6 octobre 2002La dépouille du Pape se trouve actuellement sur la place Saint-Pierre à Rome, devant une foule nombreuse. Sa dépouille se trouve dans l'église Santa Maria della Pace à Rome, où des milliers de fidèles viennent prier et demander son intercession.

L'importance de saint Josémaria aujourd'hui

L'importance du message de saint Josémaria Escriva, sa grâce et son apport à l'Église catholique sont incontestables. Bien sûr, l'Opus Dei, et tout ce qu'il a signifié pour l'Église au cours du siècle dernier, reste d'actualité.

Mais la transcendance de son message va au-delà de l'important travail que l'Opus Dei accomplit dans le monde.

Saint Josémaria Escriva, guidé par l'Esprit Saint, luttera pour faire passer le message courageux que tous les chrétiens, sans exception, sont appelés à la sainteté et à la plus grande intimité avec le Christ. Et qu'ils peuvent y parvenir par la prière et la contemplation quotidiennes, au milieu de leurs travaux journaliers.

Le saint de l'ordinaire

Dieu se trouve partout : au travail, dans le mariage, dans la famille, dans la société, dans la politique, dans les affaires, dans les études, parmi les amis, etc. Saint Josémaria Escriva nous invite à découvrir dans les petites choses de ce monde ce qui est saint, bon et divin.

Pour cela, nous avons notre œuvre, qui est voulue par Dieu pour l'homme, et qui collabore donc à la rédemption et à la sanctification de la créature humaine, dans le cadre du plan salvifique de Dieu. Le salut de l'homme et le salut du monde vont de pair. La sanctification du monde par le travail est liée à la sanctification de la personne.

La pratique quotidienne de ce message, la vie dans la prière perpétuelle, dans chaque minute et chaque heure d'étude, de travail, d'apostolat dans la vie quotidienne, est un message qui a exalté la foi et rapproché de Dieu des centaines de milliers d'âmes, dans un charisme que Dieu a donné à son Église et qui a eu son plus grand représentant en la personne de saint Josémaria Escriva de Balaguer.

Saint Josémaria Escriva reste aujourd'hui un modèle et un point de référence pour tous ceux qui souhaitent se sanctifier dans leur vie quotidienne, et apporter à chaque coin du monde et à chaque aspect de la société le meilleur de ce que nous avons.

"Sur ses traces, répandez dans la société, sans distinction de race, de classe, de culture ou d'âge, la conscience que nous sommes tous appelés à la sainteté." Saint Jean Paul II

Prier par l'intercession de saint Josémaria

Les chrétiens ont toujours eu recours à l'intercession des saints pour que leur prière parvienne à la présence de Dieu. Il ne pouvait en être autrement avec saint Josémaria. Voici la prière pour demander l'intercession du Seigneur.

Bibliographie :

Opusdei.org

La Fondation CARF et le Collège Sacerdotal Altomonte : un lien vital pour la formation

La Fondation CARF et le Collège des Prêtres d'Altomonte à Rome ont établi un partenariat essentiel pour la formation des prêtres. Pour que les prêtres puissent recevoir une formation universitaire de qualité (diplômes et doctorats) à l'Université Pontificale de la Sainte-Croix (UPSC), il était nécessaire de disposer d'un lieu d'hébergement spécifique où ils pourraient également parfaire leur formation humaine et spirituelle.

L'union entre la Fondation CARF et Altomonte renforce également la mission pastorale de l'Église catholique dans le monde entier en prenant soin des prêtres de toutes les régions du monde.

Qu'est-ce que la Fondation CARF ?

Depuis sa création en 1989, la Fondation CARF se consacre au soutien de la formation des séminaristes et des enseignants. prêtres diocésains et religieux du monde entier, offrant des ressources éducatives et spirituelles dans des institutions renommées à Rome et à Pampelune.

Fondée dans le but de promouvoir vocations sacerdotales et préparer l'avenir de l'Eglise, elle joue un rôle crucial dans la promotion de la foi catholique dans 131 pays.

Depuis le 14 février 1989, la Fondation CARF soutient la formation de milliers de personnes.
des séminaristes et des prêtres diocésains et religieux. Promu par le bienheureux Alvaro del Portillo avec le soutien de saint Jean-Paul II, il vit dans l'urgence d'offrir une formation complète et de qualité aux séminaristes et aux prêtres diocésains de l'Église catholique.

Le travail de la Fondation s'est toujours développé grâce à la générosité de donateurs qui s'est donné pour mission de renforcer la foi catholique.

Qu'est-ce que le Collège sacerdotal d'Altomonte ?

Le collège des prêtres Altomonte est une résidence et un centre de formation pour les prêtres diocésains qui étudient à Rome, fondée en réponse à un souhait de saint Josémaria Escriva et promue par l'Université pontificale de la Sainte-Croix. 2011 et situé près de la basilique Saint-Pierre, cherche à offrir une formation sacerdotale intégrale dans les dimensions humaines, spirituelles, pastorales et intellectuelles.

Pour ce faire, elle offre un environnement propice à la croissance spirituelle et académique, fournissant aux futurs prêtres les outils nécessaires pour servir leurs communautés avec sagesse et compassion.

Une façon particulière de collaborer

La relation entre la Fondation CARF et le Collège Sacerdotal Altomonte est basée sur des objectifs communs : la formation intégrale de prêtres capables de relever les défis pastoraux contemporains. Les bienfaiteurs de la Fondation CARF soutiennent les étudiants du Collège Sacerdotal Altomonte en finançant des bourses d'études, garantissant ainsi qu'aucun séminariste ne soit empêché de terminer sa formation en raison de contraintes financières.

Cette collaboration a permis la formation de nombreux prêtres qui servent aujourd'hui dans diverses parties du monde, apportant avec eux les valeurs et les connaissances acquises à Rome. Cet effort commun profite non seulement aux prêtres, mais aussi aux communautés qu'ils servent, contribuant ainsi au renforcement de la foi et au bien-être spirituel de tous les catholiques.

La Fondation CARF et le Collège sacerdotal Altomonte honorent leurs bienfaiteurs de manière significative en célébrant une messe mensuelle en leur mémoire. Cette cérémonie ne témoigne pas seulement de la gratitude, mais renforce également le lien spirituel entre les bienfaiteurs et la mission formatrice des deux institutions.

L'un des nombreux bénéficiaires de cette collaboration est Koffi Edem Amaglo, un séminariste qui a pu avancer dans sa formation grâce au soutien de la Fondation CARF. Koffi exprime sa profonde gratitude en ces termes : "La formation que j'ai reçue à Rome a été d'une valeur inestimable pour ma mission pastorale. La Fondation CARF et le Collège Sacerdotal d'Altomonte m'ont permis de poursuivre ma vocation avec dévouement et espoir".

capilla-de-la-resurreccion-colegio-sacerdotal-altomonte — Chapelle de la Résurrection dans le collège sacerdotal d'Altomonte.

Comment vous pouvez aider

Par l'intermédiaire de la Fondation CARF, il y a de multiples façons de collaborerdes dons financiers à la promotion d'activités de collecte de fonds. Chaque contribution permet aux séminaristes et aux prêtres de poursuivre leur formation sans interruption, ce qui est vital pour l'avenir de l'Église.

La relation entre la Fondation CARF et le Collège des prêtres d'Altomonte est un exemple remarquable de la façon dont la coopération et le soutien mutuel peuvent avoir un impact durable sur la formation des prêtres. Grâce à leur collaboration, ils veillent à ce que les prêtres d'aujourd'hui soient bien préparés à diriger l'Église de demain.

Corps du Christ et Église : qu'est-ce que c'est et où se trouve-t-il ?

Le Pape François nous explique le Corps du Christ à partir du texte des Actes des Apôtres. La conversion de Saul, qui s'appellera plus tard Paul : "[ ?Saul était un persécuteur de chrétiens, mais alors qu'il marchait sur la route menant à la ville de Damas, une lumière l'enveloppa soudain, il tomba à terre et entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? Il demande : Qui êtes-vous, Seigneur ?et la voix répond : Je suis Jésus, que vous persécutez". (cf. Actes 9:4-5) :

" Cette expérience de saint Paul nous renseigne sur la profondeur de l'union entre les chrétiens et le Christ lui-même. Lorsque Jésus est monté au ciel, il ne nous a pas laissés orphelins, mais avec le don du Saint-Esprit, l'union avec lui est devenue encore plus intense".

Qu'est-ce que le Corps du Christ ?

Nous nous référons à la Corpus MysticumEn latin, corps mystique du Christ ou corps du Christ lorsque l'on parle de l'Église comme d'un seul corps, dont le Christ lui-même est la tête. En tant que corps du Christ, nous sommes un en Lui. C'est-à-dire que nous marchons selon ses préceptes et que nous sommes unis en tant que chrétiens. Dans le sacrement de l'Eucharistie, le Corps même du Christ notre Seigneur est contenu, offert et reçu, par lequel l'Église vit et grandit continuellement.

Par la transsubstantiation, c'est-à-dire par la conversion du pain et du vin en son Corps et son Sang, le Christ est rendu présent dans ce sacrement. C'est le sacrifice eucharistique, le mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, dans lequel le Sacrifice de la croix se perpétue à travers les siècles, est le centre de la vie chrétienne.

Avec l'Eucharistie, nous donnons un sens au peuple de Dieu, nous sommes le peuple de Dieu et nous menons à bien l'édification du Corps du Christ et de l'Église. Les simples offrandes de pain et de vin, placées dans les mains du Seigneur, deviennent le Corps et le Sang du Christ. Le prêtre invoque le Esprit Saint afin qu'il descende sur ces dons et qu'il rende le Christ présent parmi nous. À chaque messe, avec ce pain et ce vin, nous présentons aussi à Dieu, de manière symbolique, quelque chose de nous-mêmes.

Faire partie de l'Église "c'est être uni au Christ et recevoir de Lui la vie divine qui nous fait vivre en chrétiens, c'est rester uni au Pape et aux évêques qui sont des instruments d'unité et de communion, et c'est aussi apprendre à dépasser les personnalismes et les divisions, à mieux se comprendre, à harmoniser la variété et la richesse de chacun ; en un mot : aimer davantage Dieu et les personnes qui nous sont proches". Audience générale Pape François.

Corps du Christ et Église

"Et ce corps a une tête, Jésus, qui le guide, le nourrit et le fait vivre. C'est un point que je veux souligner : si la tête est séparée du reste du corps, la personne ne peut pas survivre. Il en va de même dans l'Église : nous devons rester toujours plus profondément unis à Jésus. Mais pas seulement : comme dans un corps, il est important que la sève vitale circule pour qu'il vive, ainsi nous devons laisser Jésus agir en nous, sa Parole nous guider, sa présence dans l'Eucharistie nous nourrir, nous encourager, son amour donner de la force à notre amour pour le prochain. Et cela toujours, toujours, toujours !

J'en viens ici à un deuxième aspect de l'Église en tant que Corps du Christ. Saint Paul dit que, de même que les membres du corps humain, bien que différents et nombreux, forment un seul corps, de même l'Église est le Corps du Christ.Ainsi, nous avons tous été baptisés par un seul Esprit en un seul corps.

Le conflit, s'il n'est pas bien surmonté, nous sépare, nous sépare de Dieu. Les conflits peuvent nous aider à grandir, mais ils peuvent aussi nous diviser. Nous ne prenons pas le chemin des divisions, des combats entre nous, non ! Tous unis, tous unis avec nos différences, mais unis, unis toujours, parce que c'est la voie de Jésus !

L'unité est supérieure au conflit, l'unité est une grâce que nous devons demander au Seigneur pour nous sauver des tentationsNous ne sommes pas seulement un peuple de division, mais aussi un peuple de querelles et d'égoïsme, un peuple de commérages". Catéchèse du Pape 19 juin 2013.

Prière au Corps du Christ

Aide-nous, Seigneur, à être des membres du Corps de l'Église toujours profondément unis au Christ ; aide-nous à ne pas faire souffrir le Corps de l'Église par nos conflits, nos divisions, nos égoïsmes ; aide-nous à être des membres vivants liés par une seule force, la force de l'amour, que l'Esprit Saint répand dans nos cœurs.

Le pape François.

"Les membres du corps du Christ suivent le Christ, qui est le chef de tous". (Éphésiens 1:22-23).

Où est conservé le corps du Christ ?

Chaque fois que le prêtre de la Sainte Masse récite les mots de la Consécration, le miracle de l'Eucharistie a lieu ; ce qui était autrefois du pain et du vin est maintenant, sous cette apparence, le Corps et le Sang du Christ.

Le tabernacle est le lieu où est réservée la très sainte eucharistie, le corps consacré du Christ.. Il n'y en a généralement qu'un seul dans chaque église ou oratoire. Il est placé près de l'autel, dans un endroit bien en vue, abrité et approprié pour la prière. Un coin qui est facilement identifié par tout chrétien qui entre dans l'église.

Avant le tabernacle dans lequel le Corps du Christ est gardéLa présence du Seigneur doit être indiquée et honorée par une lampe spéciale, qui doit être portée en permanence.

Nous conservons le corps sacré du Christ au sein de l'Église dans un endroit inamovible, fait d'un matériau solide et non transparent, et fermé à clé, afin d'éviter autant que possible le danger de profanation.

Bibliographie

Catéchèse du Pape le 19 juin 2013.
OpusDei.org.
Catéchisme de l'Église catholique.